Recherche en eau

Recherche en eau

Trouver de l’eau en quantité, de bonne qualité physico-chimique et dans un environnement protégeable est de plus en plus complexe.

Pour répondre correctement à cette question, la méthodologie suivante doit être mise en place afin d’éviter des investissements inutiles et elle se déroule en plusieurs phases :

1 – Caractérisation des besoins de notre client (en terme de quantité en m3/h, journalière et annuelle mais aussi en terme de qualité, en fonction de la localisation souhaitée)

2 – Définition du contexte géologique et hydrogéologique (étude principalement bibliographique) : quels sont les aquifères en présence ? Leur productivité ? Comment sont ils exploités ?

3 - Détermination de sites potentiellement favorables, et classement de ceux-ci par une analyse multicritères ajustée aux impératifs de notre client

4 – Test de la productivité de l’aquifère au droit d’un ou plusieurs sites par un piézomètre de reconnaissance en f 163 /180 mm[1] (Essai de pompage par paliers, essai de pompage de longue durée, Diagraphie au micromoulinet, analyse d’eau) è Caractérisation du meilleur site

L’essai de pompage par paliers permet de déterminer, entre autre, le débit critique de l’ouvrage et ainsi de déterminer le débit maximum d’exploitation de l’ouvrage.

La diagraphie au micromoulinet de forage permet de déterminer les arrivées d’eau en fonction de la profondeur sur toute la hauteur de l’aquifère. Cette diagraphie est essentielle pour connaître l’impact de la baisse du niveau piézométrique d’une année sur l’autre sur la productivité de l’ouvrage, mais aussi dimensionner correctement les crépines de l’ouvrage définitif (slot, vitesse d’écoulement, …).

L’essai de pompage de longue durée va permettre de définir le contexte hydrogéologique local (nappe captive ou libre, sans réalimentation, front étanche, réalimentation par une zone humide ou une rivière, …), de percevoir une variation de la qualité de l’eau en fonction du temps de pompage, ainsi que de déterminer des paramètres hydrodynamiques comme la transmissivité et le coefficient d’emmagasinement.

5 – Test par un forage de reconnaissance ou un ouvrage définitif. On teste le site retenu par la réalisation d’un ouvrage en plus gros diamètre (permettant le test du débit souhaité). Ce forage sera développé plus soutenu mais les mêmes tests de pompage seront réalisés.

Par contre, des piézomètres de surveillance pourront être réalisés afin de déduire les impacts éventuels de ses pompages sur une zone humide, des étangs, … Les puits ou forages existants à proximité seront suivi pour définir l’incidence des pompages. Des analyses d’eau plus poussées seront réalisées.

Cette démarche est conduite principalement pour la recherche d’eau potable pour les collectivités, les syndicats intercommunaux d’eau, les industriels en eau minérale.

Pour les exploitants ou les industriels, la démarche est simplifiée puisque la localisation des ouvrages est prédéfinie à l’avance en général.



[1] Le diamètre conditionne le type de pompe que l’on peut installer et par la même le débit de pompage maximum, quelque soit les possibilités de l’aquifère testé.